Plus près de la nature, plus près des hommes

Plus près de la nature, plus près des hommes
"Il n'est qu'un luxe véritable et c'est celui des relations humaines."
d'
Antoine de Saint-Exupéry (Terre des Hommes)
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lundi 31 janvier 2011

Partage photographique



Un dimanche d'hiver, en Eure-et-Loir, au bord de la nationale 23.

Des voitures passent vite, parfois très vite, après tout, ce ne sont que champs et étangs de campagne.

Moi, je m'y arrête, toujours. Je me sens bien dans cet environnement, loin des modes passagères, loin de ce qu'il est bien d'acheter. Une paix merveilleuse m'envahit. Cette nature nourricière qui offre chaque année généreusement blé, avoine, colza, maïs,...donne un panorama qui change au fil des mois, se parant d'horizons différents.

C'est tout simple mais cela m'aide à retourner affronter la ville sans images, sans couleurs.

dimanche 7 mars 2010

Chatitude


Certains hommes, pour ne pas dire la plupart, se croient grands et de fait, considèrent être les seuls à disposer de conscience. Quelle prétention qui évite toute remise en question, toute possibilité d'humilité et donc d'ouverture.

Et si nous prenions le temps, justement, consciencieusement d'observer cela d'un peu plus près.

Chaque jour, en rentrant du travail, j'observe mon chat et il m'apprend bien des choses et j'aime qu'il m'apprenne ces choses, les plus essentielles, celles qu'on oublie par habitude, par paresse, par manque de temps qu'on ne s'autorise plus à prendre, pour cause de mails à consulter, de messages à lire sur le portable.... .

Le chat, lui, reste libre des contraintes matérielles que nous nous infligeons nous-mêmes : télé, internet. Voici bien des chaînes qui nous font nous agiter, nous disperser mais qui ne nous font
ni progresser ni profiter.

A son contact, voici que tous les facteurs de stress se dissolvent : oppression dans le métropolitain, énervement au travail, fatigue du jugement des autres.

Le chat a une capacité remarquable à être là, présent.

Soudain, il sait apprécier pleinement les moindres apparitions du soleil au travers la vitre et dès lors, s'étaler de tout son long sur la table à manger ou se lover dans un petit coin du canapé pour ne rien manquer de cette douce chaleur.

Il sait se relaxer comme personne, dans n'importe quelle position, s'adaptant à la place qu'on lui laisse.

Il est imperturbable dans sa sieste.

Il reste stoïque devant mon humeur maussade du jour.

Il est gracile, attentif à ses mouvements, sachant économiser, digne d'un Harpagon, toute énergie superflue, tout geste de trop.

Il devient fier s'il sent dans mon rire une moquerie à son encontre.

Il sait s'éclipser quand j'ai besoin d'être seule comme il sait aussi lire une larme dans mon oeil et venir la combler de sa présence.

Alors conscience ou pas, il est présent, là où bien des hommes et des femmes ne sont qu'absents à leurs propres existences.

dimanche 28 février 2010

Randonnée


J'ai toujours aimé marcher dans la nature aussi loin que mes souvenirs le permettent.
Enfant, je préférais le bol d'air au tube cathodique.

Besoin de me défouler en foulant gadoue, petites pierres, branches, racines d'arbres... .
Revenir à l'état de nature.

Aujourd'hui, c'est toujours le cas. Ce besoin essentiel de respirer, de voir l'horizon stoppé en ville par le bitume. Mélange de rêverie dans la promenade et ancrage dans la réalité la moins dénaturée.

Et puis, il y a la marche seule comme il y a le partage de la marche. Bonheur différent, bonheur toujours. On s'y retrouve tant soi-même que l'autre, sans mots inutiles, parfois dans un silence très complice qui permet d'écouter ce que la nature a à nous dire : les clapotis du ruisseau, le chant du bouvreuil, le vent dans les feuilles du peuplier, le crissement des branches du saule pleureur.

La randonnée dans la nature est un bonheur si facile, si gratuit qu'il perd pour certains de sa valeur. Et pourtant, il n'a pas prix.

mardi 2 février 2010

Faire son chemin


Suivons-nous un chemin tracé ?

Optons-nous pour une route plutôt qu'une autre lors d'une croisée de chemins ?


Sommes-nous des itinérants, des nomades ou des casaniers ?


Contentons-nous d'être des suiveurs ou pouvons devenir des éclaireurs ?


J'ai longtemps survécu dans les méandres de chemins tracés semés d'entraves, d'obstacles plus terribles les uns que les autres.

Aujourd'hui, j'ai dépassé le stade de la survie, je vis parce que j'ai tracé ma propre route, abandonnée mes vêtements collants de fatalité et de résignation, parce que j'ai pris conscience du libre-arbitre, du choix qu'il nous reste toujours en dernier ressort.

Cette route est atypique, indépendante, elle peut même faire peur, car loin des clichés, des cases où il est bon être bien identifié.

Qu'importe, je vous invite simplement à venir quand bon vous le souhaiterez à faire un bout de chemin ensemble, au gré de mes émotions, mes rencontres, mes envies, mes révoltes, mes réflexions.

La seule chose importante, c'est de mettre un pied devant l'autre, faire un pas, puis un autre pour aller vers ce qui est important pour soi.

Bonne promenade

AG